un pas de plus
Un pas de plus vers la connaissance de la maladie. Une équipe française vient de mettre à jour une des causes possible de la disparition des neurones.
Pas d'incidence immédiate sur les traitements bien sûr! mais peut-être une orientation nouvelle .
merci petite souris.
De nouvelles lumières viennent d’être apportées sur la maladie de
Parkinson, affection neurologique invalidante, à l’origine de
tremblements des membres au repos, d’une rigidité et d’une difficulté à
déclencher des mouvements. Publiés dans la revue scientifique « Journal
of Clinical Investigation », des travaux réalisés conjointement par le
CNRS, l’Inserm (1) et l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) ont mis
en avant la responsabilité de certaines cellules du système immunitaire
dans l’activité de la maladie.
article d "Univers nature"
Pas d'incidence immédiate sur les traitements bien sûr! mais peut-être une orientation nouvelle .
merci petite souris.
De nouvelles lumières viennent d’être apportées sur la maladie de
Parkinson, affection neurologique invalidante, à l’origine de
tremblements des membres au repos, d’une rigidité et d’une difficulté à
déclencher des mouvements. Publiés dans la revue scientifique « Journal
of Clinical Investigation », des travaux réalisés conjointement par le
CNRS, l’Inserm (1) et l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) ont mis
en avant la responsabilité de certaines cellules du système immunitaire
dans l’activité de la maladie.
Constatant que les personnes prenant quotidiennement des
anti-inflammatoires présentaient un risque diminué de développer la
maladie de Parkinson, les chercheurs se sont interrogés sur les raisons
de ce rapport de cause à effet. Ils ont ainsi découvert qu’une certaine
population de globules blancs, appelés les « lymphocytes T auxiliaires
(ou CD4 +) », dont le rôle premier est de combattre toute forme
d’agression extérieure, pénètrent anormalement dans le cerveau et
détruisent une certaine catégorie de neurones. Or, ces neurones
spécifiques sont chargés de produire l’une des multiples substances
chimiques utilisées comme neurotransmetteurs, connue sous le nom de
dopamine.
Confirmant cette théorie, des autopsies effectuées sur des patients
atteints de la maladie de Parkinson ont révélé d’importantes
concentrations de Lymphocytes T dans le cerveau. Appuyant ces
résultats, d’autres séries de tests complémentaires ont mis en évidence
le rôle actif joué par ces cellules dans la dégénérescence neuronale.
Selon les experts scientifiques à l’origine de ces travaux, ces
avancées apportent un jour nouveau sur les mécanismes sous-jacents de
ce mal encore méconnu qu’est la maladie de Parkinson. Elles devraient
permettre « d’affiner le développement de médicaments
anti-inflammatoires plus ciblés vers les cellules qui pénètrent dans le
cerveau ». Cette optimisation des stratégies thérapeutiques présentera
l’avantage capital de limiter les effets secondaires liés à la prise
chronique d’anti-inflammatoires, tout particulièrement chez les
personnes âgées. A l’heure actuelle, on estime que 1 % de la population
âgée de plus de 65 ans est atteint de la maladie de Parkinson.
Cécile Cassier
article d "Univers nature"A découvrir aussi
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